Nombreux sont les parents qui, devant les yeux pétillants de leur progéniture à la vue d’un poney, se demandent s’il est déjà temps de l’inscrire à l’équitation. Quel âge minimum est requis avant de chausser ses bottes et de trotter dans un manège ? Existe-t-il un moment propice pour démarrer cette activité ? Poursuivez votre lecture !
Des prérequis physiques à prendre en compte
Avant de se jeter sur le dos d’un équidé, assurez-vous que l’enfant possède les capacités physiques élémentaires nécessaires à cette pratique. En effet, l’équitation demande un minimum de tonicité ainsi qu’une bonne coordination des mouvements pour garder l’équilibre et contrôler l’animal.
D’après les moniteurs, l’âge d’or se situe entre 5 et 7 ans. À cet âge-là, les bambins ont généralement acquis une certaine capacité de concentration. Ils parviendront ainsi plus aisément à assimiler les consignes de sécurité et à interagir de manière adéquate avec leur monture à quatre pattes.
Un début trop précoce, avant 5 ans, présentera davantage de difficultés et un risque accru de chute ou de perte de motivation. L’enfant pourra rencontrer des limites quant à son autonomie ou à la compréhension des enjeux. Une approche plus progressive et ludique est donc recommandée. Pour plus de conseils, rendez-vous sur https://www.provence-equitation.com/.
Des bienfaits psycho-émotionnels à ne pas sous-estimer
Au-delà des aptitudes physiques requises, l’équitation peut également jouer un rôle positif sur la construction psycho-affective de l’enfant. En effet, cette discipline permet de développer la confiance et l’estime de soi, de s’affirmer dans le rapport à l’animal, d’apprivoiser ses émotions.
Ainsi, les cavaliers en herbe les plus timorés apprendront à dépasser leur appréhension initiale et leurs craintes. Il convient cependant de rester vigilant. Avant 6 ans, certains petits cavaliers peuvent encore confondre fantasmes et réalité concernant le monde équestre.
Multiplier alors préalablement les occasions d’observer des chevaux en chair et en os afin que l’enfant puisse se familiariser et se faire une idée plus juste de ces grands mammifères.
Adapter sa pratique selon la morphologie de l’apprenti jockey
La taille et le poids du cavalier sont également un paramètre à prendre en considération pour déterminer le moment propice aux premiers pas équestres. En effet, afin de limiter les risques de blessure aussi bien pour l’enfant que pour le poney, un certain équilibre morphologique doit être respecté.
Ainsi, avant 6 ou 7 ans, l’équitation sur poney Shetland doit être privilégiée pour la plupart des minots. Au-delà, et avec une taille suffisante, votre enfant pourra s’aguerrir sur des montures plus imposantes. Il devra pour cela atteindre 1 min 40 s en moyenne selon les centres équestres.
